« Il était une fois… »

Nombreuses sont les histoires qui débutent par ces quelques mots ! Les feux d’artifice ne dérogent pas à la règle. Une explosion en l’air, la lumière qui s’éteint et une foule de spectateurs devenue muette.

En pyrotechnie, cela signifie : il était une fois.

Ensuite, arrive l’histoire où l’intrigue est rythmée par des jets, des couleurs et des détonations. Une intrigue ou les silences ponctuent les fins de chapitres et où les héros s’appellent Chandelle Romaine, Compact, Fusée ou encore Bombe.

Puis le rythme ralentit enfin pour nous permettre de reprendre nos esprits et un peu de souffle, avant le dénouement de l’histoire.

Un dénouement fait d’explosions de lumières multicolores dans un rythme effréné; un bruit assourdissant qui émerveille petits et grands.

Puis, plus rien.

Enfin, une dernière explosion en l’air, la lumière se rallume, la vie reprend son cours. Et pour seule trace éphémère d’une histoire passée, quelques nuages de fumée qui s’élèvent dans le ciel.

Une si belle histoire, que vous, spectateurs, savez saluer par des applaudissements. Alors nous, artificiers, qui craignons le trou noir dans nos histoires comme les auteurs craignent la page blanche, nous soufflons enfin.

Et même si vous ne nous voyaient pas, sachez que chaque claquement de vos mains résonne dans nos cœurs.

Artistes de l’ombre, nous créons la lumière.